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Comment concilier la liberté de conscience, l’égalité des citoyens et la neutralité de l’État dans des sociétés marquées par une diversité religieuse croissante ? Telle est la question que propose de traiter ce nouveau numéro de la Foi prise au Mot. Une réponse semble s’imposer aujourd’hui : s’arranger pour que l’État soit laïc. Mais qu’est-ce que la laïcité ? Deux pays voisins et pourtant très proches, culturellement, ne s’accordent déjà pas. En France, elle repose sur une séparation stricte entre l’État et les religions, garantissant une neutralité qui encadre l’expression religieuse dans les espaces publics. En Belgique, au contraire, la laïcité s’articule autour de la reconnaissance et du financement des cultes, incluant également la laïcité philosophique. Alors que les débats sur les signes religieux, le rôle des religions dans l’éducation ou encore la place de la religion dans l’espace public se multiplient, faut-il encore la défendre, ou bien la réinventer, ou repenser sa définition pour mieux répondre aux défis contemporains ? « A bien des égards, même si elle est souvent perçue comme une arme contre les religions, la laïcité est la condition de possibilité d’une authentique tolérance et liberté du fait religieux. » Catherine Kintzler, philosophe spécialiste des questions de laïcité « Il faut comprendre que la laïcité n’est pas seulement une notion abstraite, un principe intangible et a priori, mais le résultat d’une histoire, histoire qui n’est pas la même d’un pays à l’autre. » Jean Leclercq, Professeur de philosophie à l’UCLouvain (Belgique).
Dans un style simple et direct, des spécialistes, universitaires ou prêtres, dialoguent avec Régis Burnet, bibliste, en apportant des réponses aux questions que nous pouvons nous poser sur la foi, la liturgie, de grandes figures chrétiennes.
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