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Que de conflits sont prétextes à faire parler des armes ; pourquoi faut-il s’entretuer avant de décider de se mettre autour d’une table pour laisser place à la diplomatie. Je n’ose pas envisager la réponse de crainte qu’elle traduise cupidité et brutalité. L’année s’achève après avoir tragiquement tissé un immense linceul recouvrant des visages mutilés parmi lesquels des nouveaux nés et enfants. L’horreur n’a jamais de limites. Notre pauvre et dérisoire proposition est de répéter à l’envi « plus jamais ça ». Nous avons peine à imaginer Noël pour ceux qui ont vu les leurs décimés. Préparons ce temps de l’Avent pour qu’il s’ouvre sur ce berceau de Celui qui se fait tout-petit et se révèle l’inouï. L’inouï c’est Noel, non pas un conte ! Une présence ineffable pour savoir qu’on compte pour quelqu’un. Toute naissance est craquement de l’indifférence. Surgir alors cette interrogation quel monde vais-je laisser à celui qui vient de naître. Et si nous pensions Noël et la promesse que représente un nouvel an, dans cette perspective de l’inouï, soeur de l’audace pour recommencer, plus encore commencer.
L’Œil de… : chroniques
Le jeudi • 20h30 • 3 min
Les pères Cédric Burgun, Marc Rastoin, Bernard Devert ou Éric de Beukelaer… ils ont chacun un regard bien à eux. Leurs chroniques bousculent et donnent à réfléchir. Ce sont les chroniqueurs de KTO. Ils viennent partager leur point de vue sur un sujet qui leur tient à coeur.
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