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En prévision de la fête de la musique, La Foi Prise au Mot propose une réflexion sur les musiques sacrées du monde. La question de la forme et des usages légitimes de la musique ont toujours occupé une place centrale dans le christianisme, au moins depuis saint Paul. Mais les Pères de l’Église, à commencer par saint Augustin, se sont très vite inquiétés du risque de distraction de la portée symbolique et du sens spirituel du rite par la musique. La musique au service de la liturgie et de la prière, certes, mais servante parfois désobéissante... Quelle place les différentes traditions religieuses ont-elles accordé à la musique ? Et quels usages en ont-elles fait pour exprimer le sacré ? "En principe le chant grégorien ce n’est pas de la musique. C’est un texte, celui de la Bible en général, qui est modulé. En conséquence de quoi il n’y a pas de compositeur de chant grégorien. C’est donc un chant qui émerge et qui s’élabore petit à petit au fil des siècles et en fonction des lieux et cultures qui le traverse", rappelle François Polgar, chef de choeur et consultant à KTO. "Si on prend l’étymologie du mort art, on retrouve le mot sanskrit qui signifie le rite. Autrement dit, tout art comporte une dimension rituelle, en particulier la musique. Je ne connais aucune tradition religieuse qui se soit totalement passée de musique", relève Gérard Kurkdjian, auteur et co-fondateur du Festival de Fès des musiques sacrées du monde (Maroc).

La Foi prise au Mot

Dans un style simple et direct, des spécialistes, universitaires ou prêtres, dialoguent avec Régis Burnet, bibliste, en apportant des réponses aux questions que nous pouvons nous poser sur la foi, la liturgie, de grandes figures chrétiennes.

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