Thomas d’Aquin devient docteur de l’Église en 1567 puis le docteur commun en 1923. Tous les conciles, de Florence à Vatican II, en passant par Trente, s’y réfèrent comme à une autorité majeure. Pas un couvent, pas une université, pas une grande ville européenne qui ne souhaite disposer d’une relique du saint docteur. Le culte de saint Thomas s’est élargi à mesure que sa sainteté, proclamée par le pape Jean XXII en 1323 à Avignon, a gagné en popularité et que son enseignement s’est diffuse, bien au-delà du cercle des dominicains, comme le raconte l’historien Guy Lobrichon dans sa conférence « La canonisation par Jean XXII ». Ce colloque veut mettre au jour la manière dont son culte s’est répandu depuis que ses reliques ont été déposées en 1368 au couvent des Jacobins de la province de Toulouse, où saint Dominique a fondé son ordre en 1215, comme l’explique le Frère Philippe-Marie Margelidon, cheville ouvrière de ce colloque, dans son intervention sur « Le culte des reliques dans la théologie de saint Thomas d’Aquin ». Colloque international saint Thomas d’Aquin, enregistré du 9 mai au 12 mai 2023 à l’Institut Catholique de Toulouse, salle Tolosa, avec ACTA, l’ISTA et la Revue thomiste.
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