L’Oratorio Splendor de Théo Flury sous la direction de P-F Roubaty

27/05/2023

Pourquoi ce titre de Splendor ? Ce mot latin représente la splendeur, l’éclat, le rayonnement. Il évoque ici l’histoire chrétienne du salut, qui sert de fondement au livret complétant la composition. Il rassemble différents écrits bibliques et liturgiques, quatre hymnes à l’Église de la poétesse allemande Gertrud von Le Fort (1876-1971) ainsi que deux textes de Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955). Cet oratorio se veut aussi une contribution à une civilisation chrétienne qui, loin de se figer ou de se perdre dans l’arbitraire, aspire à être vécue de manière authentique et créative. Si la mise en musique des pièces liturgiques est en grande partie inspirée de la altklassische Vokalpolyphonie, celle des textes bibliques, en revanche, reprend souvent des codes typiques du romantisme allemand tardif. Enfin, l’oeuvre rend aussi hommage à Jean-Sébastien Bach au travers de trois temps forts, parmi lesquels on retrouve notamment un extrait de choral de la Passion selon saint Matthieu. Cette oeuvre originale est interprétée par les choeurs de l’Ensemble Vocal de Lausanne, le choeur Arsis de Fribourg et l’orchestre de la Sinfonietta de Lausanne sous la direction de Pierre-Fabien Roubaty. Enregistré dans la célèbre abbaye d’Einseideln (Suisse) en 2022. Orchestre : Sinfonietta de Lausanne Choeurs : Ensemble Vocal de Lausanne & le Choeur Arsis de Fribourg Direction : Pierre-Fabien Roubaty Interprètes : Charlotte Müller-Pierrier (soprane), Carine Séchaye (alto) ,Rolf Romei (ténor), Jean-Luc Waeber (basse), Gilles Cantagrel (narrateur), Théo Flury (orgue) L’Oratorio Splendor sous la direction de Pierre-Fabien Roubaty, UNE PRODUCTION KTOTV 2022 - Réalisée par Alec Wohlgroth

Concert

La musique classique peine à conserver une place à la télévision. La musique sacrée encore plus. Pourtant le répertoire est vaste et le cercle des mélomanes bien vivant. KTO choisit de proposer chaque samedi – à une heure raisonnable ! – un concert choisi par notre expert François Polgàr. Parce que la musique sacrée, c’est de la musique, et c’est aussi un accès au sacré.

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