"Le désir de Benoît XVI de revivre le 25e anniversaire de la rencontre historique d’Assise en 1986 ne répond pas seulement à un motif de célébration et encore moins à l’intention de trouver une religion globale", c’est ce qu’a affirmé le président du Conseil pontifical Justice et paix, le cardinal Peter Turkson. Il est vrai qu’en convoquant une journée de prière pour la paix dans la ville de Saint-François le 27 octobre, 25 ans après l’initiative de Jean-Paul II, Benoît XVI tente de clarifier les choses : pas de syncrétisme religieux, mais une volonté de convier les religieux et les hommes de bonne volonté à "s’engager unanimement pour la paix". Car la nouveauté de cette rencontre est l’invitation faite aux non-croyants, dans l’esprit du Parvis des Gentils. Dès lors, qu’attendre de cette rencontre ? Dans son encyclique sociale, Benoît XVI rappelle que "la paix est le fruit d’un engagement soutenu par un amour plein de vérité". Faut-il donc s’attendre à des points d’accroche entre les dignitaires religieux présents ? En quoi cette rencontre se distingue-t-elle des précédentes? Régis Burnet reçoit Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction de la Vie et Christophe Geffroy, directeur de la rédaction de la Nef, pour débattre sur les Rencontres d’Assise.
Dans un style simple et direct, des spécialistes, universitaires ou prêtres, dialoguent avec Régis Burnet, bibliste, en apportant des réponses aux questions que nous pouvons nous poser sur la foi, la liturgie, de grandes figures chrétiennes.
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