75 ans après Hiroshima et Nagasaki

Le 6 août 1945, l'aviation américaine lâcha une bombe atomique sur la ville d'Hiroshima, au Japon. En quelques instants, la ville est détruite. Trois jours plus tard, le 9 août 1945, c'est au tour de la ville de Nagasaki d'être victime d'un bombardement atomique.  Plus de cent mille personnes furent tuées dans ces bombardements. Ces deux bombardements entraînèrent la reddition du Japon, marquant ainsi la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Ce 6 août 2020, 75 ans après Hiroshima, le pape François a adressé une lettre au gouverneur de la préfecture d'Hiroshima, Hidehiko Yuzaki, dans laquelle il réaffirme son message contre les armes nucléaires (voir ci-dessous). "Puissent les voix prophétiques des hibakushas, les survivants d'Hiroshima et Nagasaki continuer à servir d'avertissement pour nous et pour les générations à venir", espère le Saint-Père. 

Au Japon, le pape François a condamné l'utilisation et la possession d'armes nucléaires

Dans la lignée de ses prédécesseurs, le pape François s'oppose aux armes nucléaires. Au cours de son voyage au Japon, en novembre 2019, il s'est rendu à Nagasaki, et a prié sur l'endroit même où la bombe atomique a explosé, au dessus de la cathédrale catholique. À Hiroshima,le Saint-Père a rencontré des survivants du bombardement de 1945 et écouté leurs témoignages. 

Au cours de ce voyage, le pape François a lancé un appel clair et vigoureux contre l'utilisation des armes nucléaires dans le monde :

"Je voudrais redire, avec conviction, que l'utilisation de l'énergie atomique à des fins militaires est aujourd'hui, plus que jamais, un crime, non seulement contre l'homme et sa dignité, mais aussi contre toute possibilité d'avenir dans notre maison commune."

Pape François, Hiroshima, 24 novembre 2019